Le café zapatiste

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Qui sommes-nous ?

dimanche 10 novembre 2013, par Contact

KawaZ BruxxeL. Pour quoi faire ?

KawaZ BruxxeL s’est créé pour acheter du café à un prix juste à des communautés zapatistes du Chiapas (Mexique) et le revendre à Bruxelles. L’objectif est de soutenir la lutte au Chiapas mais aussi d’offrir aux Bruxellois un bon café bio, payé selon une juste rétribution aux producteurs et dont les bénéfices iront soutenir, ici, des projets locaux.

C’est qui ? C’est quoi ?

KawaZ BruxxeL est une association de fait, sans subvention, composée de bénévoles qui s’organisent de manière autogérée, égalitaire et transparente. Les décisions se prennent au consensus, les tâches sont tournantes, les comptes sont publics. Les personnes et groupes qui s’investissent dans le projet (acheteurs, dépôts, mécènes…) seront consultés sur l’organisation générale et les critères d’affectation des bénéfices.

Et comment ça marche ?

Nous avons lancé le projet en achetant une tonne de café vert à la coopérative chiapanèque Ssit Lequil Lum, « Les fruits de la Terre Mère » en tzeltal, via le groupe français Échanges solidaires. Les membres de KawaZ BruxxeL ont investi la mise de départ. Nous faisons torréfier et empaqueter le café et nous le distribuons à Bruxelles. D’ici quelques années, nous espérons dégager quelques bénéfices.

Des bénéfices ?

KawaZ BruxxeL réinvestira une partie des bénéfices dans l’achat du café vert de la récolte suivante et reversera une autre partie à des projets ancrés à Bruxelles, qui développent la solidarité, l’autonomie et l’égalité, et en priorité à des petits groupes non subsidiés. Notre but n’est pas de démultiplier les produits ni d’agrandir notre structure mais bien de favoriser l’essaimage et la percolation de projets locaux qui, à leur tour et à leur façon, agissent selon ces valeurs.

Et donc, concrètement ?

La distribution du café KawaZ se fait en réseau. Nous faisons torréfier du café tous les deux mois et le distribuons aux dépôts. Ceux-ci achètent les paquets de 500g à 6,50 euros et les revendent ensuite au détail à 7,00 euros. Les buveurs de café trouvent donc leur kawaz près de chez eux, dans des maisons collectives, associations, particuliers, squats,… Ce fonctionnement répartit la gestion administrative et financière et permet à tout un chacun de s’impliquer concrètement dans le projet de ce café des luttes.